J’enseigne le taï chi chuan depuis plus de 10 ans. Cette pratique est reconnue comme une approche globale par certain médecin, notamment par Luce Condamine, docteur en Médecine, spécialiste en pédiatrie, titulaire de la capacité de biologie et Médecine du Sport. « À l’hôpital, en médecine, je l’utilise comme méthode complémentaire auprès des patients douloureux chroniques, rapporte le Dr Luce CONDAMINE. J’y ai recours comme approche ″corps/esprit″. Tout le corps (bassin, tronc, bras, jambes) est en mouvement, avec des gestes sources, qui ne risquent pas de le mettre en danger. » Le transfert du poids du corps est utilisé consciemment. Il s’agit d’un équilibre dynamique permettant le renforcement du corps et sa réparation.

« L’enchaînement des mouvements est comme un combat imaginaire chorégraphié, précise-t-elle. À terme, le fait que notre corps bouge sans avoir à réfléchir aux gestes, participe à l’apaisement de notre esprit. Il s’agit d’une forme de méditation en mouvement. » L’apprentissage des mouvements peut nécessiter une certaine lenteur, afin d’acquérir des « gestes justes », et dans le but d’utiliser le corps sans l’user. « Mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un art martial, rappelle le médecin. La forme et la lenteur représentent uniquement l’une des facettes de l’entraînement. » La pratique avec les partenaires est également essentielle ; c’est l’occasion d’améliorer les compétences relationnelles et de trouver la « juste distance ».

Pour en savoir plus sur le taï chi et les cours : association-wa.fr